J’veux du cuir

Je viens de récupérer mon blog, indisponible régulièrement pour cause de piratage chez l’hébergeur. J’espère qu’il est revenu pour de bon cette fois, c’est vraiment fatiguant ces suspensions.

En allant chez Biquette, je suis tombée sur une expérience qu’elle a faite en comparant certains patrons M comme Marie avec un japonais et un allemand (Burda de mon coeur) : ici, ici, ici et ici. J’ai été impressionnée par son travail et sa rigueur, qui confirme ce Hachis parementure avait déjà remarqué et TDC ironisé.

Saki et Tasticottine ont également écrit un article sur le sujet, mieux que je ne saurais le faire, et une conversation est en cours sur T&N. Je sais que ça fait beaucoup de liens à consulter (et beaucoup de commentaires), mais je suis viscéralement convaincue que la connaissance d’une situation peut amener du changement positif. Et que l’honnêteté est nécessaire (m’est nécessaire)…

Sinon, j’ai beaucoup cousu, mes cadeaux de Noël et quelques hauts pour ma fille. Malheureusement (pour moi), je n’ai pas pris le temps de tout prendre en photo… Seulement un portefeuille et 2 porte-clés.

Cette année j’ai furieusement eu envie de coudre du cuir. Le point de départ a été la lente agonie de la sacoche de mon mari, qui n’en finissait pas de mourir. J’ai commandé les cuirs chez Stock cuir. je voulais du noir, et j’ai craqué aussi pour des chutes de couleurs, dans lesquelles j’ai cousu des porte-monnaie et des porte-clés. Commande très satisfaisante!

Tout orange, pour une foldingue d’orange. Le portefeuille correspond exactement à ce qu’elle voulait, j’ai fait le patron à partir de ses préférences et de ce dont elle avait besoin comme rangements.2 orange

3 orange1 orangeLe porte-clés. Modèle trouvé sur Pinterest et adapté à mes mesures. Vive les pressions Kam!

5 orange 4 orange

La destinataire est ravie de ses cadeaux. J’avais pris de photos pour faire un tuto, mais mon apn déconnait et beaucoup sont très floues.

Le mien, en rouge. Et oui, j’ai crocheté un petit étui pour mes clés, comme ça je les reconnais facilement.1 rouge  2 rouge

J’espère récupérer quelques photos de mes cadeaux de Noël, surtout qu’ils ont été faits avec ma nouvelle mac qui a 2 abécédaires (et des boutonnières automatiques!). C’est le grand amour, entre elle et moi 🙂

Sinon j’ai fait une toile de la Bruyère à ma grandefille, et opéré un rallongement de buste et un ajustement petite poitrine dont je suis très fière. En remerciant mille fois Sandra, qui a fait un SAL fantastique!

Hippocampe + tuto (un peu décousu, faut l’avouer)

Ca faisait un bout de temps que je voulais en faire (au moins 1 an, mais des fois il me faut du temps pour entreprendre). Je savais que c’était possible, j’en avais vu quelques uns par-ci par-là sur les blogs, dont celui de tamar mogendorff, qui fait de pures merveilles.
J’ai donc cherché des photos sur le net pour trouver mon modèle. Il y a un paquet de sortes d’hippocampes! des avec des espèces de crètes, des jaunes, des blancs, des fins et longs, des bedonnants et petits, des fins et petits, etc. J’en ai dessiné pas mal avant de me décider, j’ai trouvé le tissu que je trouvais parfait pour, et zou!


Pour faire un hippocampe (à part pondre des oeufs d’hippocampe bien sûr), épingler le patron sur le tissu, couper grossièrement autour du tissu et piquer directement autour du patron, en n’oubliant pas d’insérer la nageoire dorsale, ni le lien pour fixer l’anneau, ni de laisser une fente pour retourner l’hippocampe. je sais, ça fait beaucoup de choses à retenir, mais après, quel soulagement quand il n’y a pas de coutue à ouvrir!
J’ai laissé la fente sur le dos, ça me paraissait plus pratique, et en faisant les points de finition à la main, j’ai remarqué qu’en plus les points faits main faisaient comme les écailles du cou, la classe.

Recouper le tissu tout autour du patron en laissant une valeur de couture, inciser la couture entre la tête et le cou, et là le plus galère commence : retourner ces très mignons petits tuyaux.
C’est à ce moment que j’ai pensé à ma pince bruxelloise, que je remercie encore pour sa fantastique participation! Cette pince fait partie des accessoires de ma surjeteuse, et j’en ai (trop) longtemps ignoré le formidable potentiel.
J’en connais personnellement qui vont me demander : mais c’est quoi, une pince bruxelloise?
Ca! C’est ça! Et je l’aime déjà autant que que mon mètre ruban, mes ciseaux et mes épingles, c’est dire…

Donc cette merveilleuse pince, permet non seulement de passer le fil dans le chas de l’aiguille de la machine, mais aussi de tirer délicatement sur le tissu du long tuyau de queue enroulée pour le mettre à l’endroit, idem pour la tête.
Et c’est pas fini! Elle est aussi idéale pour enfoncer la bourre par petits paquets (pour pas que ça bloque) dans le tuyau et le museau.

Après toutes ces considérations techniques, pour finir l’hippocampe, le retourner sur l’endroit, le remplir de bourre synthétique (ou autre), et fermer le dos à points de chausson (je crois que ça s’appelle comme ça). Continuer les points de chausson jusqu’au lien, entortiller le fil autour du lien, faire un noeud solide, piquer l’aiguille avec le fil dans l’hippocampe, ressortir l’aiguille et couper le fil à ras : le bout du fil reste dans le bourrage.
Votre hippocampe est terminé!

Les cadeaux pour les petits

Pour un tout petit garçon minuscule, un poisson et un ours.
Je me suis inspirée d’ici.



Pour un plus grand garçon, un bonnet et une écharpe en polaire (j’ai photographié que le bonnet, l’écharpe est un rectangle avec un ourlet à chaque bout).


Pour un autre petit garçon : une robe de chambre en polaire

Et pour un grand garçon de quelques dizaines d’années qui aime Matisse, un porte-clé en polaire.
Et volà, je crois que je n’ai rien oublié!

Prochain post : pour Marionnette (dont je n’ai pas l’adresse), les explications pour tricoter ces mitaines et un bonnet.