Mois : mai 2007

Des fois, quand on va ramasser les oeufs au poulailler, on a de drôles de surprises…


Qu’est-ce qu’elles se racontent les copines, des histoires de grossesse et d’accouchement?

Suite à un petit échange de mails, Léa Stansal m’a appris qu’elle peut vendre ses livres directement à celles (et ceux) qui lui en font la demande. Cerise sur le gâteau, ils seront dédicacés, avec un ex libris 🙂
Il vous faut juste envoyer le règlement de votre commande directement chez elle avec le nom de la ou du destinataire et vous recevrez le livre par livreposte en retour, (elle prend en charge les frais de retour).

Les prix :
– Le monde de Léa : 38€
– La trousse à couture : 35€

L’adresse :
Léa Stansal
25, avenue du Parc
94 340 Joinville le Pont

C’est pas trop de la balle ça?

Il y a quelques années, Le monde de Léa de Léa Stansal m’a été offert. Fantastique cadeau, car ce livre a été pour moi une véritable révélation et je le lis et relis et feuillette encore et encore et encore.
Les oeuvres de Léa sont magnifiques et inspirées (et inspiratrices), mais ce qui m’a surtout touché, ce sont ses mots. Ca faisait un petit bout de temps que je voulais en citer quelques uns :

p. 41, Le monde de Léa
Chaque point de couture est un baiser permanent accompagné d’un souhait de bonne nuit, l’amour contenu est un parfum tenace qui durera autant que l’étoffe. Je tire l’aiguille car je connais le point secret d’assemblage qui est en vérité une respiration. Lorsque l’on coud, à la fois concentré sur son ouvrage et absent au monde, la respiration s’apaise, devient régulière, et avec elle notre âme et nos pensées. Les préoccupations s’éloignent et plus rien ne compte que le point suivant et l’instant présent. Mieux que Monsieur Jourdain avec sa prose : « La sagesse millénaire du dé à coudre »

p. 91, Le mondede Léa
(…) Copier n’est pas tricher, mais apprendre. Le seul péché, c’est le refus de mettre à profit ce que l’on a appris. » Copier, c’est la manière classique de s’approprier les anciens, de mieux les comprendre ».

p. 92, La trousse à couture
Ne pas écouter tout ce qui décourage
Je vous entends déjà vous inquiéter de vos mains malhabiles, de vos yeux fatigués et du résultat décevant, car vous êtes expertes dans l’art de dire du mal de vous-même. Aussi je m’empresse de vous répondre que, la seule chose qui compte, c’est de faire. Faire quelque chose de ses mains et avec tout son coeur. Faire bien ou faire maladroitement, cela n’a aucune importance. Tout le monde n’a pas les doigts d’une fée qui enfile une douzaine de petits points à la fois sur la plus courte et la plus fine des aiguilles à matelasser. Toutes nous admirons les virtuoses de l’angle parfait, mais si le résultat obtenu se nomme découragement, ne cherchez pas à ressembler à la parfaite technicienne.
Il y a beaucoup de choses à essayer en s’amusant à coudre et à broder.