Ca faisait un bout de temps que je voulais en faire (au moins 1 an, mais des fois il me faut du temps pour entreprendre). Je savais que c’était possible, j’en avais vu quelques uns par-ci par-là sur les blogs, dont celui de tamar mogendorff, qui fait de pures merveilles.
J’ai donc cherché des photos sur le net pour trouver mon modèle. Il y a un paquet de sortes d’hippocampes! des avec des espèces de crètes, des jaunes, des blancs, des fins et longs, des bedonnants et petits, des fins et petits, etc. J’en ai dessiné pas mal avant de me décider, j’ai trouvé le tissu que je trouvais parfait pour, et zou!
Pour faire un hippocampe (à part pondre des oeufs d’hippocampe bien sûr), épingler le patron sur le tissu, couper grossièrement autour du tissu et piquer directement autour du patron, en n’oubliant pas d’insérer la nageoire dorsale, ni le lien pour fixer l’anneau, ni de laisser une fente pour retourner l’hippocampe. je sais, ça fait beaucoup de choses à retenir, mais après, quel soulagement quand il n’y a pas de coutue à ouvrir!
J’ai laissé la fente sur le dos, ça me paraissait plus pratique, et en faisant les points de finition à la main, j’ai remarqué qu’en plus les points faits main faisaient comme les écailles du cou, la classe.
Recouper le tissu tout autour du patron en laissant une valeur de couture, inciser la couture entre la tête et le cou, et là le plus galère commence : retourner ces très mignons petits tuyaux.
C’est à ce moment que j’ai pensé à ma pince bruxelloise, que je remercie encore pour sa fantastique participation! Cette pince fait partie des accessoires de ma surjeteuse, et j’en ai (trop) longtemps ignoré le formidable potentiel.
J’en connais personnellement qui vont me demander : mais c’est quoi, une pince bruxelloise?
Ca! C’est ça! Et je l’aime déjà autant que que mon mètre ruban, mes ciseaux et mes épingles, c’est dire…Donc cette merveilleuse pince, permet non seulement de passer le fil dans le chas de l’aiguille de la machine, mais aussi de tirer délicatement sur le tissu du long tuyau de queue enroulée pour le mettre à l’endroit, idem pour la tête.
Et c’est pas fini! Elle est aussi idéale pour enfoncer la bourre par petits paquets (pour pas que ça bloque) dans le tuyau et le museau.
Après toutes ces considérations techniques, pour finir l’hippocampe, le retourner sur l’endroit, le remplir de bourre synthétique (ou autre), et fermer le dos à points de chausson (je crois que ça s’appelle comme ça). Continuer les points de chausson jusqu’au lien, entortiller le fil autour du lien, faire un noeud solide, piquer l’aiguille avec le fil dans l’hippocampe, ressortir l’aiguille et couper le fil à ras : le bout du fil reste dans le bourrage.
Votre hippocampe est terminé!