Il était une fois, une pauvre petite grande fille qui rêvait d’avoir le même blouson que sa copine. Un blouson noir, avec une capuche, des poches plaquées, et surtout, de la fourrure autour de sa capuche.
Pas ce genre de tissu chez oim, mais des graaands blousons noirs, dont un sans capuche, avec la fermeture éclair pétée. Bien trop grands pour ma fillette, jugez plutôt
Et encore, ce blouson en est un plus petit que celui utilisé (et il a une capuche).
Brèfle, comme dirait Béru, il me fallait caser un petit blouson dans un grand. Les mesures du blouson tant convoité correspondant exactement à un blouson Ottobre taille 153, le patron fut décalqué au plus vite.
Et c’est là que commença la grosse galère de ce qui me semblait (au départ) une promenade de santé. Il me fallut découdre toutes les pièces du grand blouson, couper tous les fils d’une broderie qui solidarisait l’extérieur et la doublure ouatinée, découdre les pièces de la doublure, caser les pièces du patron (y compris la capuche), en les coupant quelquefois pour que tout tienne (bas des manches, haut d’un devant, faut du dos). Et puis bien placer les devant pour récupérer les poches du blouson d’origine. Il ne resta que quelques toutes petites chutes!
Pour la fourrure, abracadabra, je farfouillai dans ma malle à chutes de fourrure et elle jeta immédiatement son dévolu sur une imitation panthère. Et sur de la moumoute brune pour l’intérieur de la capuche.



Quelques détails : empiècement du dos
les poches, immenses à l’origine, et que j’ai cousues un peu en haut pour les adapter à sa menotte
le blouson vu de l’intérieur, la doublure récupérée (avec la bande qui sépare la partie haute et la partie basse décousue et recousue), avec même la poche intérieure d’origine.
La doublure de la capuche
Comment ça y a des poils de chat?
La photo avant-après
Ils vécurent heureux jusqu’à la fin de leur jours, jusqu’à ce quelle grandisse encore…
Et voilà une fillette ravie, qui adOOooooore son nouveau blouson, encore plus beau que celui de sa copine (youhou!).