Tuto de pochette simple

Je sais qu’il y en a plein les internets, des tutos de pochettes, mais je tenais à faire celui-ci pour ma Pupak.

Prendre 2 rectangles de tissus différents de largeur et de longueur désirée.

On peut aussi prendre un seul tissu, pour la pochette et sa doublure. Dans ce cas la longueur sera multipliée par 2, et on lui enlèvera 2 cm.

Poser chaque rectangle l’un contre l’autre, endroit de chaque tissu contre endroit de l’autre, et épingler sur une largeur.

Coudre à 1 cm, sans oublier de faire un point d’arrêt au début et à la fin de la couture (= un aller et retour).

Repasser coutures ouvertes.

Puis plier sur la couture et repasser le long de la couture.

Surpiquer à 5 mm du bord (en général la largeur du pied de biche = positionner le pied de biche le long de la couture et piquer)

On aborde maintenant le pliage.

Le milieu du pliage est la couture du bord de la pochette que l’on vient de repasser et de surpiquer.

Plier le tissu de doublure sur l’autre tissu. Les plis sont endroit endroit des tissus. Quand c’est plié, on ne voit donc que l’envers des tissus.

Tracer la valeur de couture à 1 cm du bord, en laissant une ouverture pour pouvoir retourner.

Emportée par mon élan, j’ai choisi de faire l’ouverture sur le côté… (Il aurait été plus simple de la faire sur le rabat). Attention, cette ouverture doit absolument être sous le haut de la pochette! (sous la ligne pointillée sur la photo)

Déterminer le tissu qui sera l’endroit de la pochette et celui qui sera la doublure (jusqu’ici tout est possible).

Positionner la pochette tissu de doublure au-dessus et soulever les 2 épaisseurs de ce tissu. Sur le tissu de pochette, tracer un trait EXACTEMENT entre les points d’arrêt.

On arrive au moment le plus délicat, celui qui nécessite de la minutie (ok Pupak?) (je sais que tu peux le faire) ( sens-tu mon regard bienveillant sur toi pour que tu atteignes cet objectif? :-D)

Écarter les 2 épaisseurs de doublure et planter l’aiguille EXACTEMENT sur la fin de l’autre couture. Faire un point d’arrêt.

Piquer en suivant le trait. ↕Ça va être un peu minutieux : il faut maintenir le tissu à plat juste avant le pied de biche.

Piquer exactement sur le trait, jusqu’à la couture précédente (voir 2e photo).

Écarter les 2 épaisseurs de doublure, pour retourner la pochette sur l’endroit.

Passer la pochette à travers l’ouverture. Faire de beaux angles : avec une baguette chinoise ou en pliant les valeurs de couture aux angles. Je ne crante plus jamais mes angles, ça m’évite les mauvaises surprises et ça fonctionne très bien comme ça.

Après une petite recherche sur internet, j’ai trouvé une vidéo de lilaxel qui explique la technique que j’emploie toujours (mais je ne tire pas sur les coutures, je les place juste).

Autre étape délicate, la couture à la main! Alors, on peut parfaitement fermer l’ouverture de la doublure par une couture nervure (à 2 mm du bord), mais je trouve la couture à la main non seulement plus jolie et invisible, mais aussi relaxante.

Tout d’abord, enfiler le fil dans une aiguille pas trop grosse et faire un nœud. Pour que ce nœud soit caché, le piquer à l’intérieur de la couture (voir photo)

C’est parti pour la couture invisible, en réalité très simple. Bien veiller à ne prendre qu’une épaisseur de tissu à chaque fois!

Une fois l’ouverture fermée, il ne reste plus qu’à faire le nœud final et à rentrer le fil pour qu’il soit invisible.

Faire une boucle avec le fil et passer l’aiguille au-travers et tirer sur l’aiguille pour faire un nœud simple.

Passer l’aiguille sous le dernier point fait à la main.

Faire un double nœud : faire une boucle, passer l’aiguille une fois à travers la boucle, puis une 2e fois. Tirer pour serrer le nœud.

Passer l’aiguille sous les points faits à la main (sur 5 cm environ) pour cacher le fil.  Attention de ne pas piquer dans la couture de pochette!   Couper à ras : le fil va rester entre la couture de la doublure et celle de la pochette.

Retourner sur l’endroit et repasser.

Il ne reste plus qu’à mettre les pressions.

Plier la pochette en 2 pour repérer le milieu du rabat. Déterminer l’emplacement de la pression et préformer le trou pour passer la pression. Voir quelques photos plus bas, j’ai oublié de prendre en photo cette étape….

Sur le rabat, je mets toujours la partie mâle de la pression.

Quand on a posé la première pression, fermer le rabat et appuyer sur la pression pour qu’elle marque l’endroit ou la 2e sera posée

Préformer le trou de la 2e pression, au centre du petit cercle qu’a fait la première en étant pressée sur la pochette.

Faire ressortir la pression de l’intérieur de la pochette vers l’extérieur et poser le côté femelle sur la pointe.

Et voilà!

J’ai mis environ 6h à faire ce tuto, alors Pupak je veux voir des photos de ta première pochette autonomie! 😉

Postavrac

Ça fait très très longtemps que je ne suis plus venue ici, mais j’ai cousu beaucoup de choses 🙂

C’est l’occasion de faire un premier postavrac…

Pour commencer, des petites choses pour la cuisine.

J’ai acheté sur le bon coin une commode que j’adore, et qui va tout pile dans un espace de ma cuisine. Je réservais un tiroir pour les pommes-de-terre et les oignons (ce qui s’est avéré être une FBI = fausse bonne idée), mais je ne voulais pas abimer ma belle commode. J’ai fait une sorte de housse pour le tiroir en question, en toile cirée.

J’ai recyclé cette « housse de tiroir » dans mon tiroir à couvercles, et c’est parfait ainsi.

Autre rangements pour la cuisine, des sacs pour les patates et les oignons, échalotes et aulx. (et oui, il a fallu leur trouver une autre place).

J’ai décidé de les mettre dans une caisse trouvée chez A*ion. Très pratique et d’un format idéal. J’ai coupé les 4 sacs dans une vielle nappe que j’aimais beaucoup mais qui était devenue inutile (ronde alors que ma nouvelle table est rectangulaire).

Un petit recyclage sympa.

le sac à patates fermé, pour éviter qu’elle ne verdissent

Une petite pochette à offrir. J’aime beaucoup la technique de pliage, simple et efficace. Et très rapide à réaliser.

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Et puis, la meilleure nouvelle de l’année!

Alors du coup (en même temps pour faire un tuto à quelqu’une)

Mais je les trouve moches…

J’en ferai d’autres!

Cadeaux d’anniv : ensemble de petit cuisinier et lingettes lavables avec pochons

Pour les 2 derniers anniv que nous avions à fêter, j’ai eu envie de faire de faire des ensembles zéro déchet, dans la mesure du possible.

Pour notre Deuxans, un ensemble de cuisinier. Je n’ai pas ce jeune homme sous la main, aussi il m’était difficile de faire du sur-mesure. J’ai été ravie de trouver des tutos sur le net, notamment celui de Laisse Luciefer, vraiment super.

J’ai choisi une chute de tissu de mon stock, et j’adore le rendu. J’ai centré le tablier sur l’ourson et fait en sorte que le cœur soit entier. Dans la bande qui me restait sur le côté, j’ai coupé les 2 maniques. Et puis j’ai eu envie de compléter avec 2 torchons de vaisselle (coupés dans un torchon) et 2 tawashis (il n’est jamais trop tôt pour s’y mettre).

Le matelassage des maniques suit les dessins. Les 2 tawashis sont petits et crochetés en une seule épaisseur pour être plus souples pour ses petites mains.

Deuxième cadeau, des lingettes lavables et leur pochon, + un sac à lingettes sales (qui m’a aussi servi d’emballage cadeau).

Étape 1 : couper les lingettes : une face dans une chute de velours éponge, l’autre face dans de la flanelle de coton. Vive le cutter rotatif!

Étape 2 : piquer à la chaîne, sur une diagonale de chaque lingette, pour solidariser les 2 épaisseur.

Étape 3 : surjeter les 4 côtés de chaque lingette

Étape 4 : rentrer les fils. Et voilà!

Le pochon est une boîte en tissu qu’on peut fermer par des chaînettes passées dans une coulisse.

Pour la pochette de lavage, j’ai coupé dans un gilet qui devait partir à la poubelle et que j’ai récupéré.

Tuto de pochette

Comme je le disais, le we dernier a été celui des défis couture. Pour moi même bien sûr, mais aussi pour ma jeune padawane qui a réalisé un sac de piscine, 3 pochettes et des tawashis, rien que ça!

Pour qu’elle puisse refaire des pochettes-trousses chez elle, j’ai pris quelques photos et réalisé un tuto à son attention particulière.

Noël : une pochette Mia (+ tuto pour tout assembler à la machine)

L’année dernière, j’avais déjà cousu une pochette Mia de Petit patron. J’y avais pris beaucoup de plaisir et elle est très pratique. Le patron est très bien pensé, SAUF que je n’aime pas la manière dont la doublure est solidarisée à la pochette, par une couture main.

J’avais modifié ce point, un peu à l’arrache, dans l’urgence. Cette année, une jeune femme a choisi cette pochette comme cadeau, et j’y ai mieux réfléchi. J’ai pris quelques photos pour réaliser un tuto et demandé à Margaux, la créatrice du patron, l’autorisation de le publier. Elle m’a donné son accord.

La version choisie pour cette pochette est la plus simple, sans oreilles ni poche.

Ce tuto porte uniquement sur la manière de solidariser la doublure à la pochette. En ce qui concerne les autres étapes, se reporter aux instructions du patron.

Tout le monde est prêt? Ajmo!

Couper les pièces comme indiqué sur les instructions du patron, SAUF la doublure, à ne pas placer au pli du tissu mais à couper en 2 parties (très important pour la suite). Ne pas oublier d’ajouter les marges de couture! Puis suivre les instructions jusqu’à l’étape 9 incluse.

Pour la doublure, étapes 12 et 13. Mais, au lieu de coudre le repli de 1 cm en haut, le laisser « volant ». Je pense que ça fonctionnerait très bien avec la méthode utilisée par Margaux, mais je voulais me laisser une petite liberté d’assemblage si ça n’avait pas fonctionné comme je l’espérais.

Piquer les côtés de la pochette à l’extension du zip (de part et d’autre du zip).

Voilà ce que ça donne sur l’endroit

et sur l’envers

Répéter l’opération de l’autre côté, en n’oubliant pas d’ouvrir le zip à environ la moitié, pour pouvoir retourner la pochette.

Piquer le fond de la doublure sur 4 à 5 cm de chaque côté, puis suivre les instructions pour terminer la pochette. Retourner pour mettre sur l’endroit et fermer la couture du fond de la doublure à la main ou à la machine.

Terminer par une couture main pour assembler les petits côtés de la doublure le long de chaque extrémité du zip.

Pochette à cigarettes et à monnaie

Mon cousin m’a passé une commande précise : une pochette en cuir, pour y mettre ses cigarettes et sa monnaie. Sur le modèle de celle qu’il avait déjà, en simili, mais qu’il trouvait trop large et qui ne rentrait pas dans ses poches de chemises. Et dont le simili « accrochait » les cigarettes qu’il y mettait. Les meures idéales pour lui étaient 8 x 11 cm.

J’ai choisi 2 cuirs différents : un un peu épais et raide pour les cigarettes, et un très souple pour la partie porte-monnaie.

C’était un petit chantier sympa et rapide (hors délai de réflexion, bien sûr) et il était ravi de son nouvel étui.

Défi du 23 conjurer le sort : une pochette (encore)

À la base je voulais faire une culotte Bel Air (déjà coupée), et puis j’ai oublié. Décembre approche, ma mémoire fout le camp tout doucement…

Une pochette double, donc, pour un grand garçon de 8 ans qui doit y mettre sa carte de cantine, un peu d’argent et d’autres petites choses peut-être.

J’ai fait un essai hier, d’une pochette doubléeJ’avais l’intention de faire la pochette du Bungalow, mais finalement J’ai simplifié au maximum. La poche avant est doublée juste sur le devant, le zip est cousu sur le plus grand rectangle, et le zip principal est sur le haut de la pochette. Mais je trouve que la doublure le déforme un peu.

Du coup ce matin, j’ai eu envie d’en faire une autre, encore plus simple puisque non doublée.Faite en quelques minutes 🙂

J’ai une idée pour une autre pochette, avec une poche sur le devant et une sur le dos. À voir….

<3 Depuis toujours et pour toujours.

Dernières coutures de mars

In extremis! Pour Pâques, plutôt qu’offrir des chocolats, je préférais faire quelques petites choses pour les enfants qui vont chercher les œufs dans le jardin. Il faut dire qu’ils vont quand même trouver beaucoup, beaucoup,  beaucoup de chocolats et bonbons divers.

Aussi j’ai demandé l’avis de leurs parents, qui m’ont bien aidée.

Pour un jeune homme de 7 ans et quelques, une trousse de toilette de grand.Pour sa jeune sœur de 2 ans 1/2, des pochettes, pour qu’elle arrête d’emprunter celles de sa maman. Doré me paraissait la teinte appropriée, et j’en rajouterai une petite faite depuis longtemps.

et puis j’avais tellement envie de lui faire une serviette élastiquée de grande que je n’ai pas résisté….

C’est en même temps ma participation à 50 nuances de jaune contre l’endométriose, initié par Chez machine pattern.  Les cousettes de celles et ceux qui cousent, brodent, tricotent etc et qui ont un compte instagram sont à retrouver sur cinquantenuancesdejaunecontrelendometriose, jecoudscontrelendometriose, chez sewingjess qui témoigne de ce qu’est l’endométriose (ainsi que d’autres).

Et puis pour le plus petit, de presque un an qui mange tout seul avec ses doigts, des bavoirs grand format, dont un jaune (spéciale dédicace à sa maman). Je suis partie du patron du grand bavoir de Vanessa Pouzet, que j’ai un peu allongé, à la taille de la serviette de toilette que j’avais achetée pour ce projet. J’ai pu couper les 3 bavoirs dans la même serviette (50×70 cm il me semble), dont j’ai décousu les ourlets pour gagner un maximum de hauteur.

Le tissu jaune vient de je ne sais plus où (sûrement du marché, il y a très très longtemps). Le rouge est une chute d’un drap acheté pour des projets couture.Le bleu à fruits a été coupé dans une chute d’un tissu du marché.

L’envers, donc, est coupé dans une serviette bien épaisse.Comme je ne coudrai pas aujourd’hui, j’en profite pour faire mon bilan mensuel pour le défi réduis ton stock sur T&N

Score début Mars : -10

Entrées en stock : + 8.5

Sorties du stock : -19

Points bonus : -1

Total fin du mois : -21.5 (youpi!)

détail des réalisations : 3 serviettes élastiquées, 1 sac en nubuck et 1 en simili, 1 arum, 5 leggings Avery, 4 taies pour oreiller ergonomique et rectangle, 2 caleçons homme, 1 t-sh manches longues Agnès, 1 robe, 1 petite pochette en cuir + 2 en simili, 1 trousse de toilette en simili, 1 jupe, 3 bavoirs.

J’aime beaucoup participer à ce défi, ça me permet de faire le point à la fin de chaque mois. Parce que là, j’aurais dit que j’ai cousu mollement de petites choses alors qu’en fait j’ai été très prolifique. (et mon stock diminue quand même, mine de rien).

Joyeuses fêtes de Pâques à tous!

Le défi conjurer le sort du 23 : encore une pochette

Alors ce défi (le pourquoi du comment ici), ça fait bien une semaine que j’y pense : mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire le 23, et pour qui? Un truc cool et rapide, parce que je bosse (mais je quitte tôt le vendredi).Sauf que.

Sauf qu’il y  quelques jours, ma sœur me dit qu’elle a rendez-vous chez l’ophtalmo le 23 et que ça serait trop bien d’aller choisir ses lunettes dans la foulée. Ok, que je me dis, on sera revenues à temps pour coudre, avant d’aller au cinéma. Parce qu’on avait prévu d’aller au cinoche ce soir-là. Et pas moyen d’aller à une autre séance, c’est un petit cinéma associatif dans une petite ville, donc c’était ce soir ou jamais. Je l’avoue, c’est de ma faute, je déteste le Kinépolis : trop grand, avec un son qui pète les oreilles, et en plus l’obligation de passer dans leur petit magasin de merdasses pour atteindre la salle.

Donc nous voilà parties gaiement chez notre opticien préféré, ma sœur choisis ses lunettes, j’essaie des montures pour moi, je n’en trouve pas qui m’aillent, nous discutons avec l’opticien, comme il trouve que quelque chose cloche entre sa nouvelle correction et son ancienne  il fait passer un contrôle à ma sœur et ça dure un peu longtemps, dans la foulée (parce que c’est un super opticien) il me trouve une monture que j’adore, et ils font les papiers.

Bref (si je puis dire), nous sortons de là 3 (TROIS) heures après y être entrées. Direction repas et cinéma.C’est donc vers 23h 10 que j’ai commencé mon défi du 23, parce qu’il n’y avait pas moyen que je le rate et qu’en plus je savais quoi faire. Un genre d’illumination. Et je l’ai fini à 23h 50, le 23.

Pour une quelqu’une qui aime le bleu et le jaune, une toute petite pochette en cuir, faite dans des chutes.<3  depuis toujours et pour toujours.

La participante : ma chère Viou

Défi du 23 : conjurer le sort

Ce défi, comme son nom l’indique, a pour but de conjurer le sort. L’idée est de faire quelque chose (pour soi-même, pour une personne chère) qui mette du baume au cœur, neutralise les mauvaises ondes, exfiltre le vague à l’âme, bref, qui soit fait avec plaisir et avec son cœur. Une création-pansement, en quelque sorte.

Je lance ce défi sur un coup de tête, parce qu’aujourd’hui j’ai réalisé que je pouvais (dois?) combattre la tristesse et l’abattement qui m’étreignent immanquablement à cette putain de date. J’aime à penser que c’est lui qui m’a soufflé cette idée.

C’est un défi pour moi bien sûr, mais aussi pour celles qui  en auront envie.  S’il vous tente, faites-vous connaître en commentaire ou par mail

Ce 23 c’est une pochette pour téléphone portable que j’ai réalisée dans un simili doré brillant (MT).La doublure, dans le tissu utilisé pour faire le cartable de CP de ma fille il y a presque 9 ans (9 ans!!!). Avec de la ouatine entre les épaisseurs pour un effet plus gonflant.

C’était pour un cadeau, la destinataire était ravie, youpi!