Postavrac

Encore une fois, n’ayant pas eu le temps de bloguer quelques cousettes, j’en fais un  nouveau postavrac.

Tout d’abord une Arum, cousue il y a 3 ans mais non bloguée, dans laquelle je ne pouvais plus rentrer. Taille 42, tissu du marché.Plus dernièrement, j’ai cousu un Plantain d’anniversaire. Taille 44, coupon offert. L’encolure a été légèrement remontée et le bas agrandi d’une dizaine de cm.Et puis des culottes. La première que j’ai juste eu à finir, les élastiques étant épinglés. Elle m’attendait depuis un an 1/2 (cousue trop petite à l’époque). (photo pourrie, mais c’est la seule que j’ai). Modèle Ottobre d’il y a longtemps, taille 42, chute de jersey du marché, élastiques Les coupons d’Inès à Troyes.Et puis 2 autres pour mafillechérie, dans les dernières chutes d’une robe.Et pour finir ce postavrac, un essai de poches. J’ai découvert l’instagram de #dokhtani et sa si simple manière de faire ce type de poches. Je m’y suis essayée dans la foulée. J’ai passé 5 minutes maximum par poche! Bon, cela manque un peu de précision, mais c’était juste pour vérification de la méthode, je m’appliquerai beaucoup plus en situation.

Magnolia V1

Je me suis longuement tâtée pour acheter les nouveaux patrons D&D (quelques heures quand même, hein). J’adore Opium, mais je n’aime pas les cache-cœurs… N’empêche, j’ai adoré toutes les versions des testeuses.

J’ai décalqué Opium, et puis Magnolia, et j’ai trouvé un coupon dans lequel elle rentrait tout pile. Un jersey un peu lycra (mais un peu trop raide je trouve), que j’avais teint en noir et qui avait des traces de teinture. Parfait pour ce projet. Oui du jersey, j’avais envie que ça soit rapide et cool…

Comme je l’ai cousue en jersey, je me suis basée sur les mesures vêtement fini et j’ai coupé la taille 42, alors que je fais entre 43 et 44 suivant le tableau des tailles.

Mon coupon a été complètement utilisé, puisque j’ai coupé un biais dans ce qui restait (youpi, un coupon en moins!). Pour que tout rentre, et par goût personnel, j’ai rétréci les manches  pour qu’elles mesurent 20 cm aux poignets une fois cousues.Pour éviter de recouper les marges de couture pour surjeter, j’ai utilisé le truc génial de Couture et paillettes : scotcher un gabarit devant le pied de biche!Tout s’est très bien passé, évidemment (c’est du Deer and Doe quand même).  J’ai cousu la croisure du cache-cœur pour resserrer les épaules et aussi pour qu’elle ne baille pas.De profil, on voit apparaître 2 pinces naturelles sur la poitrine, mais je pense que c’est parce que la carrure est trop large pour moi. Ça m’avait fait ça aussi avec la Zéphyr, qui baillait sous mes bras. J’avais recoupé à ce niveau. Du coup, quand j’écarte les bras, on dirait des emmanchures chauve-souris.Et le dos est trop large aussi du haut et trop long, il plisse un peu.J’ai raccourci la robe de 6, 5 cm devant pour arriver à 4 cm au dos, et je trouve la longueur parfaite comme ça.

Malgré ses « défauts », je l’adore et je me sens bien dedans. Je la ratiboiserai peut-être d’un cm de chaque côté.Et je pense que c’est définitif : les cache-cœurs ce n’est pas pour moi!

Ma première Aldaia

Ma première, parce qu’il y en aura sûrement d’autres…

Celle-ci est ma toile, dans un jersey fluide que j’avais depuis un bail. J’ai changé les emmanchures et les manches (reprises d’un autre patron), mais j’ai mal calculé le milieu des manches par rapport à la couture d’épaule (qui n’est pas le milieu des emmanchures) du coup il y a une petite grimace.

N’empêche, je l’aime vraiment bien. Et avec mes collants rouges, je l’adore carrément!Et elle tourne!Robe Aldaia, taille 42, env. 2 m de tissu. Emanchures et manches d’un autre patron, car je trouve les emmanchures de l’Aldaia trop larges (mais j’en essayerai d’autres pour la prochaine). Je baisserai aussi certainement la taille de 1 ou 2 cm, pour qu’elle tombe à ma taille naturelle.

Mon prochain projet : normalement l’Opium de Deer and Doe….  (et dire que j’ai un jean tout coupé à coudre, qui traîne dans un sac…).

Sa robe

Moja draga susjeda voulait une robe qu’elle avait en tête. Avec des manches longues (couture et essayages ont été faits par environ 35-40°…) pour l’automne et l’hiver, un volant dans le même tissu que la robe et un sur-volant dans un tissu fluide et imprimé. Avec le dos plus long que le devant et le haut des manches adapté à sa circonférence de bras.

Nous sommes allées choisir les tissus, j’ai pris plein de fois ses mesures, elle a choisi l’ampleur qu’elle voulait, et roule ta poule comme dirait un jeune homme que je connais.

J’ai modifié un patron Ottobre, qui à l’origine avait une patte de boutonnage et un col, et une jupe rapportée (elle ne voulait pas de couture à la taille). Tissus achetés en vacances, taille 50. La robe a été assemblée à la surjeteuse Brother 3034D, et les fronces faites aussi avec cette surjeteuse (suivant le super tuto de boule2laine). J’ai froncé chaque volant individuellement et je les assemblés ensemble à la robe à la mac.

Les photos ont été prises à l’arrache vite fait, pendant une éclaircie un jour de gros orage. La pluie s’est remise à tomber juste comme on commençait…

Personnellement, je trouve les emmanchures un poil trop serrées et le dos trop long, j’essaierai de le réduire pour la prochaine, et d’allonger les emmanchures (je pense savoir quelle technique utiliser).

Dans les chutes, j’ai fait une culotte à ma fillechérie (suite à une demande de culotte couleur chair), un essai avec élastiques souples insérés sans les ourlets.

Robe d’été

Elle a un haut qui lui va très bien (à mon goût), alors à notre virée traditionnelle au magasin de tissus, elle en a choisi un pour une robe sur le modèle de ce haut. On a pris le reste du rouleau (1,40m), pour une robe et un autre haut, avec un empiècement contrasté.

J’ai repatroné le haut en robe (très facile), et réfléchi, réfléchi, réfléchi (en vacances mon cerveau tourne au ralenti) à comment avoir de belles finitions au col et aux emmanchures  et ça a bien bloqué mon processus créatif. Les emmanchures de son haut sont bordées d’un biais apparent, mais il est d’une seule couleur et je n’avais pas envie d’une bordure contrastante sur une partie des emmanchures.

Et une après-midi, je me suis lancée : on sortait le soir et j’avais envie qu’elle porte sa nouvelle robe à cette occasion. Comme d’hab, clic clic sur les photos pour les agrandir.zoom sur l’encolure et les emmanchures, que j’ai cousues et retournées (l’empiècement est doublé avec le même tissu). Du coup, le bas froncé de la robe n’est pas pris en sandwich, mais ça ne se voit pas et ça reste très propre.Maintenant il fut que je finisse le dos, que j’ai coupé en même temps. Dommage, car j’aurais rétréci l’encolure…

Myosotis

Et une Myosotis de plus parmi toutes celles qui fleurissent depuis la sortie de la nouvelle collection Deer ans Doe.

C’est ma toile, dans un tissu acheté au marché il y a très très longtemps. Coton mélangé je pense (en tout cas pas du 100% coton).  3 mètres tout pile, donc tout mon coupon. Taille 44 (ma taille de poitrine). Boutons métalliques de récup, donc tous différents.Comme d’habitude chez Deer and Doe, tout s’emboîte nickel, rien à redire. Par contre, quand on a l’habitude de porter de la maille, le chaîne est trame est un peu plus contraignant en terme de mouvements… Peut-être à tester en maille ou avec juste le haut en maille?

robe Sewing life magazine

Je ne sais plus où j’ai eu le lien vers ce nouveau magazine de couture en ligne (sûrement sur thread & Needles) : c’est le n°00 de Sewing Life magazine, publié par Maria Denmark, qui fait aussi des patrons. Je ne trouve plus le lien internet autre que celui du pdf…

Il n’empêche, dans ce magazine, il y a le patron d’une tunique qui m’a parue pleine de promesses, un peu comme la fameuse D du Stylish dressbook japonais.

Aussitôt téléchargée, aussitôt imprimée, aussitôt cousue (mais pas aussitôt bloguée). J’ai fait la toile dans un tissu que j’aime beaucoup, mais qui est malheureusement plein d’électricité statique. Dommage.J’avais bien repassé ce tissu et les différentes étapes, mais je l’ai portée avant de la prendre en photo, malheur.J’ai cousu la version automne, mais je l’ai raccourcie de 3 cm (je déteste la longueur aux genoux), supprimé la fente en haut du dos et transformé la fente simple en fente pour jupe pour pouvoir la porter en robe.J’ai eu beaucoup de mal à faire des finitions potable à l’encolure et aux manches. Biais à l’encolure et parementures aux manches.

Verdict : je l’aime beaucoup, mais je suis un peu gênée par les emmanchures quand je lève les bras. Il faut que je réessaie avec un jersey ou un tissu plus fluide et surtout moins « électrique ». J’essayerai aussi en dessinant des manches dans le prolongement des emmanchures.

Au niveau des tailles, rien à redire, j’ai coupé suivant ma correspondance au tableau de mesures : 44 en haut, 46 aux hanches.

Je la porte avec un leggings Avery que je trouve décidément merveilleusement bien coupé.

Arum et Avery

J’avais envie d’une nouvelle Arum, et elle a tenu tout pile dans un coupon de 2m. J’ai tracé une extension des manches et bingo, me voilà avec une Arum à manches longues.        

clic-clic sur les photos pour les agrandirTissu du marché. Taille 44 en haut et 46 en bas (gloups), allongé de 2 ou 3 cm. Au lieu de mettre la parementure, j’ai fait la finition d’encolure au biais. Je n’aime pas du tout les parementures, qui ont toujours tendance à rebiquer. J’étais aussi sceptique sur ce modèle, comme j’ai pas mal grossi, mais finalement je le trouve seyant et je suis à l’aise dedans. Par contre, comme elle remonte quand on lève les bras, je la porte soit avec un pantalon, soit avec une jupe (comme celle-ci) en-dessous.

L’Arum est maintenant disponible en PDF jusqu’à la taille 52!

Et puis j’ai découvert le leggings Avery d’Helen’s Closet. Depuis que j’ai le patron j’en ai fait 4 : 2 pour moi, un pour ma fille et un pour une amie. C’est sur elle que je l’ai photographié. Le sien est taille basse. Les miens et celui de ma fille sont taille haute, mais j’ai fait quelques modifications après avoir cousu le premier. J’ai enlevé 4 cm à la hauteur de la taille haute (ce qui n’en fait pas une taille basse pour autant) et j’ai décalqué la largeur de la taille inférieure. Du coup pas besoin d’élastique en haut.

Grâce à se ceinture double sans ourlet et à son gousset (première fois que je voyais ça), ce leggings est d’un confort total! D’ailleurs mon amie m’en a demandé un autre, et je pense que je ne vais pas m’arrêter à 2 exemplaires. Une page est dédiée aux photos et commentaires sur ce leggings, et je trouve que ce patron est super sur toutes les morphologies.

Jersey for ever

Le jersey, c’est la matière que je préfère. Toujours confortable, facile à travailler. Oui, FACILE à travailler, même avec une mac qui a des points pour le jersey. Et puis, si par malheur il y a un petit décalage entre 2 pièces, hop, on tire un peu et ni vu ni connu, tout s’emboîte parfaitement (pour un petit décalage).

Et surtout confortable! Et de bonne composition : pour un petit haut ou une robe vite-faits bien faits, rien de mieux! Il suffit de placer un vêtement dont on aime la taille plié en 2 sur le tissu plié en 2 dans le sens de la longueur (lisière sur lisère), puis à nouveau plié en 2 (pli sur lisière), de couper autour en laissant les marges de couture, et hop! Recreuser ensuite l’encolure devant. De la couture facile, rapide et efficace.

Une jeune femme, venue un we de l’année dernière, n’avait plus rien à se mettre (au sens littéral du terme). Elle est repartie avec certaines de mes D, + quelques unes pour elle, ainsi que 2 leggings (burda d’il y a bien 25 ans, LE patron que j’utilise depuis tout ce temps). Pour transformer cette tunique en robe de grossesse, j’ai coupé le dos au pli, et j’ai décalé ce pli sur le devant (le patron contre le pli au niveau de l’encolure, mais à 4 ou 5 cm en bas). De cette manière, le devant est plus large au niveau du ventre, en gardant la bonne largeur de carrure. Patron D (tunique japonaise hyper célèbre), tissu du marché (fin de coupon, 20 ans après l’achat) (youpi! Un coupon en moins!)

Une autre fin de coupon, du Stoffenspectakle, pour un t-shirt/tunique Porté avec un pantalon également fait maison.

J’adore ces petites cousettes rapides et gratifiantes, enfilées dès que tombées de la mac.

Mais les grosses pièces c’est bien aussi : j’ai presque fini ma Luzerne! 🙂

Les jours heureux : Belladone, His’n Hers et patron jap

C’était l’été 2015, avant le mariage de ma nièce. Les jours se suivaient et se ressemblaient, insouciants et joyeux : couture, baignades, promenades, paysages enchanteurs, …

Pour le mariage de ma nièce, donc, j’ai passé les vacances à coudre des essais, à tester des patrons. Le pied total quoi.

Je voyais bien ma fille en Belladone, et elle aussi (pour une fois qu’on était d’accord ;-)). Le modèle d’essai a été cousu dans un coupon de lin des Coupons de St Pierre et j’ai eu un véritable coup de coeur quand elle a essayé la robe finie (elle aussi).Classe mais aussi parfaite pour un câlin avec son chienchien.

Cette sortie a aussi été l’occasion pour M. Rouge d’étrenner la toile de sa future chemise, avec un pantalon tiré d’un livre japonais (Men’s pants) qu’il adore en vacances : tissu léger et coupe cool.(En situation, le lendemain du mariage)

En voyant cette Belladone si belle, une autre jeune fille a eu envie de s’en coudre une, ce qu’elle a fait, dans le reste d’un coupon de lin bleu marine des Coupons St Pierre. Cela a donné lieu à quelques photos sympas des demoiselles.Belladones de D&D, lin, tailles 34 et 36. Sans les poches pour celle de ma fille (je la trouve plus classe sans les poches).

Chemise de M. Rouge : patron pdf gratuit His’n Hers de Biquette, tissu acheté sur place, je ne sais plus quelle taille. J’ai modifié l’encolure pour y poser un pied de col et un col.

Pantalon Men’s pants, livre 95 chez les Jca’s, tissu du marché, je ne sais plus la taille, c’est un patron que je fais depuis des années.

Et un arbre magnifique, pris en photo pour l’inspiration, pour mon chaudronnier chéri.